👁 Thématique mensuelle | Novembre 2021

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Le 15 novembre est la Journée mondiale de l’écrivain emprisonné organisée par le PEN International (Promoting literature and freedom expression) qui défend plus globalement la liberté d’expression à l’international. Je souhaite donc mettre en avant des auteurs et autrices ayant subi une répression politique, quelle qu’elle soit.

Selon d’où nous sommes nous pouvons avoir une vision biaisée de la liberté d’expression. Ce n’est pas un droit évident partout et des pressions réelles existent. C’est un droit pour lequel des femmes et des hommes continuent de donner leur vie. Ce combat, je souhaite le mettre en avant avec une sélection d’oeuvres d’hier et d’aujourd’hui.

Programme de lecture :

Les chercheurs d’os de Tahar Djaout (Points, 2001)

L’espoir à l’arraché d’Abdellatif Laâbi (Le Castor Astral, 2018)

Prison N°5 de Zehra Doğan (Delcourt, 2021)

Le bâtiment de pierre d’Asli Erdoğan (Actes Sud, 2013)

Cette odeur-là de Sonallah Ibrahim (Actes Sud, 1993)

L’aurore de Selahattin Demirtaş (Emmanuelle Collas, 2018)

Anna Politkovskaia. Journal d’une dissidente de Francesco Matteuzzi et Elisabetta Benfatto (Steinkis, 2016)

Dans l’empire des ténèbres de Liao Yiwu (Globe, 2019)

Une journée d’Ivan Denissovitch d’Alexandre Soljenitsyne (Julliard, 1963)

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Et vous, quel· livre·s conseillez-vous sur ce sujet ?

👁 Thématique mensuelle | Juin 2021

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Le 20 juin est la journée internationale des réfugiés organisée par les Nations Unies, l’occasion pour moi de vous proposer un mois consacré aux thématiques de l’exil et des migrations. Je suis sensible à cette thématique depuis longtemps et j’en parle dans des chroniques depuis les débuts du blog.

Il est important aujourd’hui d’en parler car la pandémie du COVID-19 constitue une menace supplémentaire pour les personnes réfugiées et déplacées, qui comptent parmi les plus vulnérables (António Guterres, Secrétaire général de l’ONU) et car l’argument de l’immigration pour expliquer tous les maux de sociétés est un écran de fumée largement utilisé par les politiques à l’international. A moins d’un an de la présidentielle française, alors que le nationalisme se renforce et que l’extrême droite séduit de façon plus qu’alarmante, faire ce mois thématique m’a semblé être une évidence.

Je vous proposerai au cours de ce mois de juin des romans, des essais, de la poésie, de la littérature graphique ainsi que de jeunesse. Un corpus varié pour montrer un aperçu de la diversité des parcours ainsi qu’une diversité de supports dont il est possible de se servir dans des actions de médiation.

Sont déjà disponibles sur le blog les chroniques des livres suivants :

« La cicatrice » d’Andrea Ferraris et Renato Chiocca (Rackham, 2018)

« La petite fille de Monsieur Linh » de Philippe Claudel (Stock, 2005)

« Une prière à la mer » de Khaled Hosseini et Dan Williams (Albin Michel, 2018)

« Alpha : Abidjan – Gare du Nord » de Bessora et Barroux (Gallimard, 2014)

« Et pourtant elles dansent… » de Vincent Djinda (Des ronds dans l’O, 2019)

« Réfugiés à Berlin » d’Ali Fitzgerald (Presque Lune, 2019)

« La valise » de Chris Naylor-Ballesteros (Kaléidoscope, 2019)

« Khalat » de Giulia Pex d’après Davide Coltri (Presque Lune, 2020)

« Je franchis les barbelés » de Souad Labbize (Bruno Doucey, 2019)

« Là où vont nos pères » de Shaun Tan (Dargaud, 2007)

« Le passeur » de Stéphanie Coste (Gallimard, 2021)

« Les ombres » de Zabus et Hippolyte (Dargaud, 2020)

« Issouf. Un aller simple pour la France » d’Issouf Ag Aguidid avec Estelle Lenartowicz (L’Iconoclaste, 2021)

« Lignes de vies » de Birgit Weyhe (Cambourakis, 2021)

Ce sujet avait déjà fait l’objet d’un mois thématique
en décembre 2019.

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Et vous, quel· livre·s conseillez-vous sur ce sujet ?

Fin du Challenge coréen | 2020-2021

Le mois d’avril ne sera pas tout à fait un mois thématique mais sera marqué par plusieurs chroniques à l’occasion de la fin du Challenge coréen (2020-2021) organisé par Cristie du blog Depuis le cadre de ma fenêtre.

Comme je l’avais dit dans mon bilan de l’année 2020, je me suis bien reposée sur mes lauriers concernant ce challenge. Je me revois me dire : un an de challenge, je suis laaaaarge ! Oui, mais non. Donc pour ce dernier mois, je mets les bouchées doubles pour valider les 12 chroniques pour lesquelles je m’étais engagée ! J’y crois !

Je vous le dis tout de suite : il y a des coups de coeur !

Je pense à nouveau y participer, s’il est reconduit, pour 2021-2022 mais en étant moins présomptueuse et en optant pour 5 lectures, quitte à dépasser ce chiffre en cours d’année. J’ai définitivement fait de magnifiques découvertes grâce à lui, donc pas question de ne pas m’y réengager.

Découvrir le challenge

Et vous, participerez-vous à la nouvelle édition du challenge ?

👁 Thématique mensuelle | Avril 2020

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Cette année, j’ai vraiment envie de vous proposer des focus sur des maisons d’éditions en complément des mois sur des sujets littéraires précis. Pour ce mois d’avril je suis heureuse de mettre en avant les Editions do, maison bordelaise qui propose des textes sensibles, délicats, intimistes d’auteurs internationaux.

Une collection de ma bibliothèque que j’alimente avec toujours le même enthousiasme depuis que j’ai découvert cette maison l’année dernière, et dont j’attends les nouveautés avec une impatience à chaque fois renouvelée. J’espère donc réussir à vous transmettre mon intérêt pour leurs publications et je croise les doigts pour vous procurer de belles découvertes. ♥

Découvrir leur catalogue

 

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Et vous, avez-vous déjà lu un livre de cette maison d’édition ?

👁 Thématique mensuelle | Mars 2020

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Pour la première fois sur ce blog je vais participer à mon niveau au Printemps des poètes. Etant donné que c’est un genre littéraire que je connais assez peu, j’ai décidé de me concentrer sur les publications de la maison d’édition que je connais le mieux, qui a su me séduire en très peu de mots et qui m’a permis de dépasser mes a priori : les éditions Bruno Doucey.

Une maison qui voit la littérature comme un lieu de rassemblement des hommes et des cultures, dans un partage et un échange entre le poète et le lecteur avec un souci pour l’engagement social. Un éditeur qui veut ouvrir la poésie aux lecteurs qui pensent que ce genre n’est pas fait pour eux. Objectif atteint.

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Et vous, lisez-vous de la poésie ?

Connaissez-vous cette maison d’édition ?

👁 Thématique mensuelle | Février 2020

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Comme vous avez pu le lire sur le blog la semaine dernière, la disparition d’Hubert Mingarelli m’a beaucoup secouée. J’ai donc décidé de poursuivre l’hommage à cet auteur unique et irremplaçable dans mon cœur de lectrice avec un mois qui lui sera intégralement consacré.

En préparant ce mois je me suis sentie tiraillée entre le fait rassurant d’avoir encore un certain nombre de livres non lus de cet auteur ou et celui de tout faire pour vous le faire mieux connaître, parce que c’est aussi l’engagement que j’ai pris en créant ce blog. L’envie de le valoriser a donc pris le dessus et j’espère que ce mois vous donnera envie de le découvrir ou de le redécouvrir.


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Et vous, lequel ou lesquels de ses livres sont vos préférés ?

👁 Thématique mensuelle | Décembre 2019

Cela faisait longtemps que je n’avais pas relancé de thématique de lecture mensuelle du fait d’une organisation personnelle mais aussi professionnelle un peu chamboulée, mais en revoilà au moins une ! En ce mois de décembre où nous sommes concentrés sur les cadeaux de Noël, les moments en famille, les plaisirs de la bouche et autres joyeusetés (que je vous souhaite), je vous invite à découvrir le sujet qui m’anime : l’exil. Quelles qu’en soient les raisons, un déracinement n’est jamais anodin et j’ai envie, en cette période de fêtes, de vous en parler.


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Et vous, pensez-vous à des livres en particulier sur ce thème ?

👁 Thématique mensuelle | Juin 2019

Nouveau mois, nouvelle thématique de lecture ! Nous partons ce mois-ci vers un pays dont je connais peu de choses mais qui est au centre d’une commémoration ce mois-ci : la Chine contemporaine. En effet, le 4 juin marquera les 30 ans du massacre de la place Tiananmen. Pas d’approche touristique prévue mais bel et bien un intérêt pour l’histoire contemporaine du pays, avec une attention particulière portée aux voix dissidentes.


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Et vous, avez-vous des références à partager sur ce thème ?

👁 Thématique mensuelle | Mai 2019

Nouveau mois, nouvelle thématique de lecture ! Nous partons ce mois-ci vers un genre littéraire que je ne lisais pas et que j’apprends à apprécier, petit à petit, grâce à vos avis et vos conseils. Direction le Japon avec mes découvertes de mangas ! 🌸


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Et vous, est-ce un genre de littérature que vous avez l’habitude de lire ?

👁 Thématique mensuelle | Mars 2019

Nouveau mois, nouvelle thématique de lecture ! Nous partons ce mois-ci à la rencontre d’un auteur-illustrateur sur lequel je tombe régulièrement et qui aborde des sujets forts auprès de la jeunesse (mais aussi des adultes) : Stéphane Barroux. Un auteur que je trouve parfois proche du trait de Gilles Rapaport, dont je vais également devoir parler un jour.

Barroux est né en France. Il a suivi des études de graphisme à l’école Maximilien-Vox, un an d’architecture à l’école Boulle, puis les cours de graphisme de l’école Estienne, à Paris. Durant dix ans, il a été directeur artistique de diverses agences de publicité. En 1996, il quitte la France pour le Canada. Illustrateur à plein temps, il collabore à diverses publications canadiennes et américaines. En 2000, il s’installe à New York et, en janvier 2003, il revient en France. Ses illustrations sont gravées à la main en linogravure puis colorées à l’acrylique. Il vit aujourd’hui dans le 3e arrondissement de Paris. [Source : éditions Milan]


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Et vous, que liriez-vous ou qu’avez-vous lu de cet auteur ?

👁 Thématique mensuelle | Février 2019

Nouveau mois, nouvelle thématique de lecture ! Et pas si nouvelle que ça car, comme je l’avais un peu annoncé dans mes articles bilans de l’année 2018, j’avais vraiment très envie de traiter à nouveaux certains sujets.

En 1976, les États-Unis reconnaissent officiellement le Black History Month. Dès lors, le mois de février met l’histoire afro-américaine à l’honneur. En me renseignant un peu, je comprends certaines réactions que ce mois suscite, notamment en ce qui concerne le fait de souligner spécifiquement une partie de la population qui fait pourtant partie d’une société dans son entièreté. La réserve est qu’à poursuivre la distinction, même avec les meilleures intentions, cela ne règle pas le problème du racisme.

Je suis complètement d’accord et en même temps il reste de choses à dire spécifiquement sur l’histoire de la ségrégation et sur le racisme dans la société américaine (et pas qu’elle, je vous l’accorde). Alors, tant bien que mal, en essayant d’avoir un point de vue global et des propositions variées, je vais malgré tout tâcher de vous proposer des chroniques sur l’histoire de la ségrégation et du racisme aux États-Unis.

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Et vous, que liriez-vous sur ce sujet ?

👁 Thématique mensuelle | Janvier 2019

Nouveau mois, nouvelle thématique de lecture ! Le mois de janvier sera court du fait des congés et, en regardant les événements liés aux janviers des années et siècles précédents, j’ai fait le choix d’opter pour de la rétrospective d’auteur. Une première qui, j’espère, ne sera pas sans suite.

Le 3 janvier 2005, Will Eisner s’éteint en Floride à 87 ans. Il laisse derrière lui les lettres d’or du roman graphique, genre littéraire qui ne cesse de s’agrandir et de se réiventer. Il laisse également derrière lui de nombreux ouvrages, graphiques donc, qui traitent de la vie dans les quartiers pauvres de villes américaines dans les années 1930, suivant des personnages souvent issus de l’immigration, traduisant notamment l’intégration de familles juives ayant quitté l’Europe et se confrontant à nouveau à l’antisémitisme de l’autre côté de l’Atlantique. Mais c’est ce qui unit les hommes et les liens qui se créent entre eux que Will Eisner décrit sans relâche. Un sujet qui ne manque pas de trouver du sens dans la société actuelle.

C’est donc sans hésitation que j’ai décidé de rattraper mon retard et mon manque de connaissances sur cet auteur qui a grandement influencé la littérature graphique et qui reste encore aujourd’hui une référence à l’échelle internationale.

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Et vous, que liriez-vous de cet auteur ?

👁 Thématique mensuelle | Novembre 2018

Nouveau mois, nouvelle thématique de lecture ! Cela fait maintenant quatre ans que nous commémorons le centenaire de la Première Guerre mondiale, centenaire qui se termine le 11 novembre 2018. Quoi de mieux que de proposer, dans ce contexte, la thématique sur la Grande guerre pour ce mois de novembre ?

Un sujet fort qui me permet de rattraper certaines lectures classiques que j’ai un peu mises de côté, ainsi que des parutions plus récentes autant pour adultes que pour jeunesse.

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Et vous, que liriez-vous sur ce thème ?

Thématique mensuelle | Octobre 2018

Nouveau mois, nouvelle thématique de lecture ! Après avoir longuement hésité, ce n’est pas une thématique à proprement parler mais un type de littérature qui m’intéresse pour ce mois d’octobre : le jeunesse et young adult engagés.

Si vous me suivez vous savez déjà que je lis très peu de littérature jeunesse ou young adult mais il y a régulièrement des parutions pour ces publics qui abordent des thématiques auxquelles je suis sensible. Traiter des sujets engagés (historiques ou sociaux) par cette voie me semble intéressant à faire. Un sujet de forme mais aux fonds multiples qui m’enthousiasme beaucoup d’avance !

Si vous avez des pistes de lecture à me proposer, n’hésitez pas !

 

Je prends mes yeux d’enfant et c’est parti !

Thématique mensuelle | Septembre 2018

Avec la rentrée reviennent aussi les thématiques mensuelles. Celle de septembre me travaille depuis un petit moment car mes lectures passées ont alimenté mon intérêt pour cette histoire complexe et douloureuse.

En septempre 1960 un manifeste dénonçant la guerre d’Algérie a été signé par 121 intellectuels français. Il s’agit du Manifeste des 121 ou, plus précisément, de la « Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie ».

Vous pouvez retrouver l’intégralité de cette déclaration ainsi que ses signataires dans cet article du journal Libération.

Je connais peu ce conflit, mais j’ai rassemblé plusieurs livres qui l’abordent ainsi que d’autres qui touchent davantage à la crise algérienne des années 1990. Le mois de septembre se consacrera donc à l’histoire parfois malmenée de l’Algérie durant la seconde moitié du XXe siècle, entre souvenirs douloureux et déclarations d’amour.

« La Terre est la mère de tous les peuples »

L’heure est arrivée de vous dévoiler ma thématique de lecture pour le mois de mai ! Si j’ai beaucoup hésité, mon coeur a fini par faire son choix. Si je me positionne en pragmatique, je me dis qu’au moins il reste des sujets à traiter pour un bon moment.

6 mai 1877 : le chef amérindien Crazy Horse se rend face aux troupes américaines.

Voilà mon choix.

Je souhaite approcher un peu plus l’histoire et la culture amérindienne, celle-ci fortement impactée par la colonisation des terres des différentes communautés autochtones d’Amérique du Nord. Aujourd’hui, le massacre des indiens n’est toujours pas reconnu pénalement parlant.

Je ne vous dévoile pas davantage d’informations, je pourrai commencer pleinement ce thème lors de la réception de ma commande auprès de mon libraire. Cependant, préparons-nous déjà à voyager dans de grands espaces ! *Impatience dans ma tête*

Référence du titre : extrait de citation empruntée à Chef Joseph

 

Et vous, quel livre avez-vous aimé en lien avec ce thème ?

« I have a dream »

Le 4 avril 1968, Martin Luther King Jr était assassiné au Lorraine Motel, à Memphis. Cinquante ans nous séparent de cette journée et le combat pour l’égalité des droits se poursuit. Le rêve ne s’est pas encore réalisé, mais nous y croyons encore.

Le mois d’avril aura ainsi pour fil rouge la lutte pour les droits civiques et contre la ségrégation.

N’oublions pas qu’aujourd’hui encore, un américain peut être abattu d’une vingtaine de balles dans son propre jardin, cela par des policiers, si tant est qu’il soit Noir. N’oublions pas qu’aujourd’hui encore, un enfant peut être abattu en jouant avec une arme factice, comme tant d’enfants en possèdent, si tant est qu’il soit Noir. La liste s’allonge, l’impunité perdure, la patience s’amenuise.

 

« Vous pouvez tuer un homme, mais vous ne pouvez pas tuer une idée. »
Medgar Evers, assassiné le 12 juin 1963.

 

« Mon père ne connaissait pas son vrai nom. Mon père a hérité son nom de son grand-père qui l’avait lui-même hérité de son grand-père qui l’avait hérité de son maître. »
Malcom X, assassiné le 21 février 1965.

 

« En ce qui concerne Malcom et Martin,
j’ai vu deux hommes issus de milieux incroyablement
différents, dont les positions,
à l’origine diamétralement opposées,
se sont de plus en plus rapprochées.

Au moment de leur mort, leurs positions
étaient devenues presque identiques.
On peut dire, en effet, que Martin
s’est saisi du fardeau de Malcom,
qu’il a mis en mots la vision que
Malcom avait commencé à dégager
et qu’il avait payée de sa vie.
Et que Malcom fut l’un de ceux
que Martin vit au sommet de la montagne.

Medgar, lui, était trop jeune pour voir cela se produire,
pourtant il l’espérait et n’en aurait pas été étonné ;
mais Medgar a été assassiné avant.

J’étais plus âgé que Medgar, Malcom et Martin.
On m’a élevé dans la croyance
que l’aîné doit servir de modèle aux plus jeunes,
et doit, bien sûr, mourir le premier.

Aucun des trois n’a vécu jusqu’à quarante ans. » James Baldwin
(I Am Not Your Negro, James Baldwin et Raoul Peck, Robert Laffont et Velvet Film, 2017)