✉ « Opéra sérieux » de Régine Detambel (Actes Sud, 2014)

Ce livre m’a séduite principalement par sa couverture pleine de charme et de mystère. La quatrième de couverture laissait planer une ambiance si particulière qu’il fallait que je tâche de comprendre ce qui se cachait derrière.


Quatrième de couverture : « Elina Marsch pousse son premier cri en 1926, au soir d’un opéra dans lequel son père, ténor préféré du compositeur Janácek, vient de triompher. Au moment où la diva, sur scène, chante son ultime note funeste, la mère d’Elina, elle-même soprano, quitte ce monde.

L’enfant grandit entre le spectre de la défunte et un père aimant qui collectionne les maîtresses, toutes cantatrices. Bercée par leur chant de sirènes, elle apprendra d’elles l’art de la séduction et tout un répertoire d’airs de folie qui entrent en douloureuse résonance avec les démons qui la hantent, de l’Europe nazie à la voluptueuse et trompeuse Amérique.

Dans ce roman virtuose et d’une magnifique intensité, Régine Detambel accorde son écriture au mystère de la voix humaine éternellement frémissante des pulsions de vie ou de mort dont elle délivre le secret. »


Après la lecture, je suis un peu partagée. La langue de Régine Detambel est belle et presque pensée comme une composition, avec des rythmes, des sons, mais elle m’a parfois un peu perdue.

Chaque page qui se tourne confirme le mystère qui plane sur Elina : être partagé entre la beauté du chant, symbole de vie, et la mort, l’angoisse, la recherche du silence absolu. Ce court roman voit l’enfant devenir jeune fille, changer de continent pour échapper au nazisme, reconstruire sa vie alors que la mort n’est jamais bien loin. Son chant se perfectionne et devient celui qui la fait exister aux yeux des autres et à ceux de son père. Une voix à l’image de celle de sa mère qui lui manqua. Et en même temps, c’est dans le silence qu’elle est la plus comblée, quand elle baille et qu’elle ne peut plus entendre le monde environnant. Un silence qu’elle trouve dans une cachette découverte dans un mur, alors que plusieurs personnes disparaîssent dans l’immeuble.

Un récit fort, haletant et presque brutal, dont le chant et la psychologie sont les sujets centraux. Une jolie et surprenante découverte.

Je souhaite une excellente lecture à la personne qui recevra ce livre avec Sendbook !

Pour en savoir plus

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Et vous, êtes-vous prêts pour ce récit singulier ?

 

Projet sendbook #02

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« Un geste de lecteurs, des livres voyageurs. »

Me revoilà pour parler des livres donnés cette semaine ! J’en ai sélectionné deux pour commencer. Il faut dire que pour préparer le lancement, j’ai pris le temps de chercher des livres en bon état à offrir et la pêche a été bonne ! J’ai pris beaucoup de plaisir à choisir pour d’autres personnes et me suis aussi surprise à en lire certains.

 

Les livres déposés en boîtes aux lettres cette semaine sont :

  • Les lois de la gravité de Jean Teulé, paru chez Pocket en 2012
  • Les hommes cruels ne courent pas les rues de Katherine Pancol, paru chez Points en 1997

 

Sendbook est accessible à tout le monde sur la base du volontariat et du don.

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Pour en savoir plus

Projet sendbook #01

CaptureJe vous retrouve avec le lancement d’un projet participatif ! Sendbook vise à donner à des personnes, choisies au hasard, des livres (par envoi postal ou par le fait de déposer les livres directement dans des boîtes aux lettres). Pour en savoir plus, je vous invite à vous rendre sur le site du projet.

Vous aussi, vous avez envie de partager la joie de lire en envoyant voyager des livres vers de nouveaux horizons ? N’hésitez pas à participer ! Chacun peut participer à son rythme avec un principe à l’esprit : le plaisir de partager sans contrepartie !

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Si vous souhaitez en discuter pour en savoir plus, n’hésitez pas à me laisser vos remarques en commentaires !

 

Et vous, est-ce un projet qui vous intéresse ?