Cela faisait un bon moment que je souhaitais découvrir ce roman graphique. L’occasion de me lancer m’a été donnée récemment et j’ai vraiment passé un excellent moment ! Ce livre mérite sans aucun doute les éloges qui lui ont été faits !
Quatrième de couverture : « Ari Folman et David Polonsky, scénariste et illustrateur de Valse avec Bachir, ont réalisé cette adaptation en roman graphique du Journal d’Anne Frank.
Anne Frank est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. À Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu’en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Frank s’installent clandestinement dans l’Annexe de l’immeuble du 263, Prinsengracht, où Anne écrit son journal. Le 4 août 1944, la famille est arrêtée vraisemblablement sur dénonciation. Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Anne meurt du typhus en février ou mars 1945, peu après sa soeur Margot. »
Ari Folman explique que ce projet est né de la demande de la Fondation Anne Frank et qu’il a longtemps hésité à le réaliser. Le journal a tellement été adapté, Anne Frank est un tel symbole des victimes de la Shoah, notamment des enfants, que cette réflexion ne donne que plus de force à la démarche des auteurs : il y a un réel sérieux dans cette adaptation et du sens.
J’ai lu au collège ce journal et je dois avouer que je n’avais plus en mémoire les contenus en détail quand j’ai commencé à lire le roman graphique. Je pense que ça a été bénéfique car j’ai pu redécouvrir les mots de la jeune fille et sa façon de dire les choses. Nous suivons la famille Frank, en grande partie dans leur cachette avec notamment la famille van Daan, jusqu’à leur arrestation.
Le texte est respecté dans son contenu, les libertés prises concernent les dessins qui cependant traduisent bien le ton de la jeune fille. L’intégralité du texte n’a pas été adapté, seulement une partie représentative de l’ensemble et cela fonctionne magnifiquement bien. Nous sentons la difficulté de vivre enfermé, avec notamment l’obsession de la nourriture, mais la force du journal d’Anne Frank réside aussi dans sa personnalité. C’est une jeune fille qui se découvre et qui écrit avec une grande maturité. Elle a un caractère malicieux, moqueur, passionné et indépendant, elle ne se laisse pas faire et elle n’hésite pas à croquer les autres autant qu’elle entretien un regard critique sur elle-même. C’est un texte immensément sensible et cette réalisation graphique lui fait honneur. J’ai ri autant que j’ai été émue. Indéniablement, c’est un livre à mettre entre toutes les mains.
Que dire de plus si ce n’est avoir une pensée pour Miep Gies, une jeune femme qui a aidé la famille losquelle était dans l’Annexe et la personne qui a retrouvé le carnet après l’arrestation de ses habitants secrets. Aujourd’hui, les mots d’Anne Frank sont traduits dans plus de soixante-dix langues à travers le monde, elle est devenue un symbole mondial contre la barbarie.
Ils/Elles l’ont aussi lu et chroniqué : Les pages qui tournent • Mot envolé • La bibliothèque de Céline • Les fringales littéraires • Livres de Folavril • Mes pages versicolores • Missbook • Littérairement vôtre ! • Les lectures de Fabienne et Emilie • Les carnets de lecture • Deux pour une • L’étagère à livres • Le hibou à lunettes • Voyage dans mon univers livresque • Lire dit-elle • Le blog de Jean-Claude Prinz
Et vous, une adaptation en particulier vous a-t-elle marqué ?
J’avais beaucoup aimé cette BD : une magnifique adaptation qui m’a fait redécouvrir le journal d’Anne Frank ❤
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C’est aussi comme ça que je l’ai vécu, une vraie belle redécouverte ! ♥
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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une adaptation réussie!
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Tellement ! ♥
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C’est une adaptation très intéressante ! 🙂 Je partage une partie de tes ressentis.
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[…] Le journal d’Anne Frank » d’Ari Folman et David Polonsky (Calmann-Lévy, […]
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