#jaimemonlibraire | 10 novembre 2018

Je vous retrouve comme chaque semaine pour faire un point sur les nouveautés qui ont rejoint ma bibliothèque. Mon objectif : rester fidèle à mes sujets de prédilection mais me pousser aussi un peu hors de ma zone de confort.

 

  • Le jour où la Durance de Marion Muller-Colard, paru aux éditions Gallimard (collection Sygne) le 4 octobre 2018 :

G01210« Tout le monde n’a pas le don des larmes.

Bastien est mort dimanche et Sylvia, sa mère, aimerait croire que cela ne change pas grand-chose. Car Bastien, lourdement handicapé, n’a jamais pu parler ni adresser un regard à quiconque. Alors que passent les premiers jours sans lui, une pluie diluvienne gonfle les eaux de la Durance voisine. Chez Sylvia aussi, la part sauvage menace de déborder à mesure que les souvenirs familiaux affluent.

À travers un récit bouleversant, Marion Muller-Colard questionne le sens de l’amour filial, emportant son lecteur vers des rives inattendues »

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  • Soixante-douze heures de Marie-Sophie Vermot, paru aux éditions Thierry Magnier le 14 février 2018 :

51XQ2CIDpNL« Soixante-douze heures, c’est le temps dont dispose lrène pour revenir sur la décision qu’elle a prise un matin de septembre, pendant un devoir de maths : celle d’accoucher sous X. Dans le silence de sa chambre d’hôpital, elle chasse l’air de ses poumons, puis reprend une inspiration et le chasse à nouveau, avec plus de vigueur cette fois. Par bribes, les souvenirs affleurent, qui reconstituent son histoire. Ces derniers mois, ces dernières années. Sa rencontre avec ce garçon, fasciné par son ultrafinesse, le lycée, sa mère, les secrets de famille. Malgré ses efforts, Irène est habitée par cette voix qui la poursuit et lui rappelle que ce bébé qu’elle vient d’expulser de son corps est le sien pour la vie. Tout se mêle, c’est le chaos dans son crâne. Et l’heure approche.

Mais cette décision lui appartient à elle, et à personne d’autre.

Un texte rare qui dit, sans fard et sans jugement, un combat aussi intime qu’universel. »

 

  • Little Big Bang de Benny Barbash, paru aux éditions Zulma en janvier 2011 :

81UGVItpdyL« Un peu d’obésité chez un honnête homme israélien est loin d’être une disgrâce. Sauf s’il décide de maigrir à tout prix. Malgré les moqueries affectueuses de son épouse et des grands-parents, notre homme multiplie en vain les régimes : tout fruit, tout viande, ou tout carotte. Une diététicienne de renom lui recommande le tout olive. II finit par avaler un noyau qui se fiche dans l’épigastre. Et voilà qu’un beau jour quelque chose bourgeonne de son oreille gauche, une pousse d’olivier dirait-on, un phénomène qui sera à l’origine d’un véritable Big Bang local…

À partir d’un événement pour le moins insolite, traité à la manière positive du conteur, Benny Barbash nous offre une fable à mourir de rire, d’une pertinence abrasive. »

 

  • Augustin d’Alexandre Duyck, paru aux éditions JC Lattès le 10 octobre 2018 :

9782709662406-001-T« Le 11 novembre 1918 à 5h15, la France et l’Allemagne signent l’armistice. Mais l’état-major français décide d’attendre onze heures, en ce onzième jour du onzième mois, pour que cessent les combats.

À 10h45, le soldat de première classe Augustin Trébuchon est tué.

Il est le dernier soldat français tué.

Alexandre Duyck a fouillé les archives militaires et civiles, retrouvé tout ce qu’on pouvait savoir sur ce berger devenu soldat et imaginé le reste : les pensées de cet homme courageux, observateur, taiseux, blessé deux fois, qui fut de tous les combats, ne prit en 4 ans qu’une seule permission et obéi aux ordres jusqu’au bout. »

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Et vous, quelles sont vos nouvelles trouvailles ?