« 10 jours dans un asile » de Nellie Bly (Editions du Sous-sol, 2015)

Si je vous en parle aujourd’hui c’est parce que ce 27 janvier marquera les 100 ans de la disparition de cette autrice et journaliste qui marqua sa profession et ses lecteur·rice·s.

Quatrième de couverture : « Engagée en 1887 au journal New World du célèbre Joseph Pulitzer, Nellie Bly se voit confier une mission pour la moins singulière : se faire passer pour folle et intégrer un asile, le Blackwell’s Island Hospital sur Roosevelt Island à New York.

Intrépide, courageuse et soucieuse de dénoncer les conditions des laissées-pour-compte, elle accepte le défi et endosse le rôle. Elle reste dix jours dans l’établissement et en tire un brûlot. D’abord publié en feuilleton, ce reportage undercover met en lumière les conditions épouvantables d’internement des patientes ainsi que les méthodes criminelles du personnel. L’oeuvre de Nellie Bly, jusqu’alors inédite en France, marque la naissance du journalisme dit infiltré et préfigure les luttes pour l’émancipation des femmes. »

Trois reportages sont réunis dans ce livre. Le premier et le plus important en termes de nombre de pages est l’infiltration que connut Nellie Bly dans un asile – dans l’aile des femmes – afin de témoigner des conditions de vie, du manque d’humanité de la majorité des salariés et des maltraitances quotidiennes subies par les dites malades. Car au-delà même de l’encadrement et de l’indignité de celles et ceux qui sont sensés soigner et rassurer, Nellie Bly montre une société qui enferme les femmes, victimes de maladies mentales ou saines d’esprit. A partir du moment où le comportement froissait la société et ses mœurs, ou encore quand la femme était de trop pour un homme ou une famille, l’enfermement pour folie existait bel et bien.

Le reportage de Nellie Bly, publié en 1887, fit beaucoup de bruit à l’époque et permis de rendre visibles des délits, des crimes, des manquements graves. Des décisions politiques furent prises, mais nous savons bien que la prise en charge de la santé mentale dû faire encore de grands progrès…

Ce récit est suivi de deux courts reportages : l’un dans un service de recrutement de domestiques, l’autre dans une usine. Chacun a pour objectif de confirmer des rumeurs et de mettre en avant des injustices sociales (et des causes féministes).

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Et vous, quel livre de non-fiction conseillez-vous ?

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« Ce prochain amour » de Nora Benalia (Hors d’atteinte, 2022)

Ce roman s’ouvre sur des considérations testiculaires. Une entrée en matière qui annonce que le contenu sera franc, cru et qu’on appellera une couille une couille.

Quatrième de couverture : « Une femme se laisse convaincre de renoncer à son métier, fait des enfants, les élève seule, survit à une multitude de violences quotidiennes et ordinaires et s’entend de surcroît répéter à tout bout de champ que le courage est un truc de bonhomme. Qui parviendrait à rester calme dans ces conditions ? Certainement pas Nora Benalia, dont Ce prochain amour est le premier roman publié. »

Nora Benalia se met (plus ou moins ?) en scène dans ce roman pour raconter des relations aux hommes. Parmi elles, il y a celle avec un ex-mari qui fut gorgée de violences et, de fait, d’un manque criant d’amour. L’autrice raconte un monde avant #metoo dans lequel les femmes savaient entre elles, à voix basse, les violences que chacune subissait. Ces femmes prétendues folles par leur bourreau ou rendues folles par les violences quotidiennes. Un monde peu habitué à voir une femme divorcer et élever seule ses enfants. Un monde qui jugeait la femme pour l’échec d’un mariage.

Mais c’est aussi du monde d’aujourd’hui dont elle parle. Un monde dans lequel la parole est un peu plus libre (bien qu’encore difficile à prendre) mais qui persiste à mal comprendre la situation des femmes et en particulier des mères célibataires.

De sa libération d’un homme violent à la recherche d’un nouvel amour, le personnage de ce roman témoigne également des blessures persistantes, de la nécessaire reconstruction comme de la notion de désirabilité.

Une lecture engageante pour une bonne partie mais qui s’est conclue – avec moi – par un essoufflement.

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Et vous, quel primo romancier·e voulez-vous partager ?

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❤ « Que sur toi se lamente le Tigre » d’Emilienne Malfatto (Elyzad, 2020)

Tout début 2021 j’ai lu un roman pour lequel j’ai été incapable de trouver les mots. Alors, quand ça ne veut pas, je ne force pas. Les mots viendront quand ils seront prêts. C’est à l’occasion du visionnage du reportage En Irak, le combat des femmes pour leur liberté, réalisé par Lucile Wassermann et Jack Hewson et diffusé sur France 24, que j’ai senti qu’il était temps de secouer mon lexique interne pour faire jaillir ces fameux mots.

Quatrième de couverture : « Dans l’Irak rural d’aujourd’hui, sur les rives du Tigre, une jeune fille franchit l’interdit absolu : hors mariage, une relation amoureuse, comme un élan de vie. Le garçon meurt sous les bombes, la jeune fille est enceinte : son destin est scellé. Alors que la mécanique implacable s’ébranle, les membres de la famille se déploient en une ronde d’ombres muettes sous le regard tutélaire de Gilgamesh, héros mésopotamien porteur de la mémoire du pays et des hommes.

Inspirée par les réalités complexes de l’Irak qu’elle connaît bien, Emilienne Malfatto nous fait pénétrer avec subtilité dans une société fermée, régentée par l’autorité masculine et le code de l’honneur. Un premier roman fulgurant, à l’intensité d’une tragédie antique. »

C’est l’histoire d’une femme et d’un homme qui s’aiment. C’est l’histoire de l’homme tué à la guerre et de la femme qui découvre sa grossesse. C’est une histoire d’honneur aussi absurde que réaliste dans laquelle la famille envisage le crime pour laver la honte. Mais quelle honte ?

En alternant les points de vues nous découvrons des positions qui ont soif de violence, d’autres qui déplorent la situation à venir mais, que voulez-vous, c’est comme ça… d’autres ne comprennent pas mais ne voient pas les alternatives. Des voix qui décrivent un tragédie et s’y inscrivent.

Ce roman est terrible et dit les menaces qui entravent les femmes, le poids de la loi tribale qui supplante la loi de l’Etat, comme le dit si bien le reportage. Cette loi tribale qui est revenue à une pratique parfois radicale de l’Islam, qui est revenue à une oppression très marquée des femmes et à la négation de leurs droits et de leurs libertés.

C’est l’histoire d’une terre saoule à la nausée d’avoir trop bu le sang des femmes. Un sang versé par la main des hommes mais aussi par celle de femmes qui s’intègrent à l’organisation sociale et familiale sans la remettre en question.

Un premier roman qui a été sélectionné et lauréat de nombreux prix : Goncourt du Premier Roman 2021, Prix Hors Concours des Lycéens, Prix Ulysse du livre, Prix Zonta Olympe de Gouges, Mention spéciale des lecteurs Prix Hors Concours, Lauréate du Festival du Premier Roman de Chambéry 2021, Finaliste du Prix Régine Desforges.

Comment ne pas penser également à la nouvelle Seher de Selahattin Demirtaş, extrait de son recueil L’aurore ? Si vous avez aimé ce roman et que vous ne connaissez pas les nouvelles de Selahattin Demirtaş, je ne peux que vous recommander de le découvrir.

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Et vous, quelle•s œuvre•s sur les crimes dits d’honneur conseillez-vous ?

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« Les impatientes » de Djaïli Amadou Amal (Emmanuelle Collas, 2020)

Trois femmes, troix voix. Ramla, Hindou et Safira sont confrontées à des situations qui ont toutes pour points communs le patriarcat écrasant, le poids des traditions qui assimilent les femmes à des objets, la négation de leur soif de liberté alors même qu’on les exhorte sans cesse à la patience. Mais comment être patiente de vivre, d’être libre et de disposer de son corps ?

Quatrième de couverture : « Trois femmes, trois histoires, trois destins liés. Ce roman polyphonique retrace le destin de la jeune Ramla, arrachée à son amour pour être mariée à l’époux de Safira, tandis que Hindou, sa soeur, est contrainte d’épouser son cousin. Patience ! C’est le seul et unique conseil qui leur est donné par leur entourage, puisqu’il est impensable d’aller contre la volonté d’Allah. Comme le dit le proverbe peul : Au bout de la patience, il y a le ciel. Mais le ciel peut devenir un enfer. Comment ces trois femmes impatientes parviendront-elles à se libérer ?

Mariage forcé, viol conjugal, consensus et polygamie : ce roman de Djaïli Amadou Amal brise les tabous en dénonçant la condition féminine au Sahel et nous livre un roman bouleversant sur la question universelle des violences faites aux femmes. »

Dans la région du Sahel, des mariages sont célébrés. Des mariages qui inspirent aux trois femmes crainte, colère, tristesse. Car ces mariages sont souhaités par les hommes – maris, oncles, pères – mais pas par les femmes elles-mêmes qui vont voir leur vie bouleversée à jamais, souvent pour le pire, contre leur gré.

Révoltant, ce roman met en avant différentes violences et injustices subies par les trois protagonistes principales. Il nous ouvre les yeux sur la place de femmes d’aujourd’hui dans une partie du monde – parmi d’autres – ainsi que sur la pratique de la polygamie.

Si j’ai apprécié la dénonciation des faits, la volonté de les rendre visibles ainsi que la construction narrative à trois regards, je suis un peu restée en retrait. J’ai trouvé que l’autrice n’avait pas tout à fait incarné chacune des femmes, ne leur avait pas donné à chacune une voix assez reconnaissable. Les trois points de vue se succèdent et heureusement car s’ils avaient été tressés je doute que nous les aurions facilement différenciés.

Un roman fort mais qui aura manqué d’un petit quelque chose dans le style pour me convaincre pleinement.

Ils/Elles l’ont aussi lu et chroniqué : A venir…

Et vous, quel roman ayant convaincu de nombreux·ses lecteur·ice·s vous a déçu·e ?

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« Burqa ! » de Jamila Mujahed, illustré par Simona Bassano de Tufillo (La Martinière, 2008)

Epuisé, cet album m’a quand même fait de l’oeil. Pourquoi ? Car il est écrit par Jamila Mujahed, journaliste afghane très investie pour la cause des femmes et qui a elle-même vécu et subi la première prise de Kaboul par les talibans. Un changement de régime qui lui fit perdre ses droits. C’est son témoignage, illustré par Simona Bassano de Tufillo, qui est livré ici par le prisme du port forcé de la burqa.

Quatrième de couverture : « Essayez de boire, de manger, de marcher, d’embrasser, ou même de vous faire reconnaître de vos enfants ou de votre mari. Essayez de vivre avec une burka… »

Chaque double page est composée de la même façon : un court texte à gauche qui exprime ce qu’est être une femme enfermée par les lois misogynes des talibans, une caricature à droite qui vient interroger l’absurdité de la situation.

Pour commencer et ne pas être incomprise : les signes et symboles religieux dans l’espace public ne me posent aucun problème (ce que prévoit d’ailleurs la laïcité) mais il y a une immense différence entre le fait de porter ces signes dans un pays qui laisse le choix à chacun•e et le fait de n’avoir aucun choix et de se voir contraint•e de les porter – au risque de subir des conséquences qui peuvent être fatales. Ici, nous sommes bien dans un contexte de dictature religieuse qui ne laisse aucun choix aux femmes : elles ne s’appartiennent plus à aucun niveau.

Il résulte de cette lecture une impression de choc. Jamila Mujahed n’avait jusqu’alors jamais porté la burqa et, du jour au lendemain, la voilà sans travail, forcée de rester chez elle. Pour sortir dans la rue – en cas de nécessité absolue – elle se voit recouverte de la tête aux pieds, enfermée dans une prison de tissu qui la met en plus en danger dans la rue, faute de pouvoir voir correctement ce qui l’entoure.

Cacher les femmes, les réduire à la servitude des hommes et des foyers, les rendre invisibles en même temps qu’éternelles suspectes et coupables, voilà l’injustice dont il est question. Et voir cette violence systématique se reproduire relève de l’insupportable. La force de cet album vient de son ton à la fois personnel et factuel.

Cette lecture a été faite dans le cadre du challenge #autricesdumonde organisé par Claire de Des pages et des lettres.

Ils/Elles l’ont aussi lu et chroniqué : Pas de chroniques trouvées pour le moment.

Et vous, aimez-vous les albums jeunesse engagés ?

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❤ « Les jeunes mortes » de Selva Almada (Métailié, 2015)

Plusieurs livres m’ont fait très envie lors de la préparation de ma PAL du challenge @autricesdumonde du mois de juin. Celui-ci était en haut de la pile et j’en ressors toute retournée, éprouvée. Un texte très engagé contre les violences faites aux femmes, ici assassinées et toujours – on l’imagine – en attente de justice.

Quatrième de couverture : « Années 80, dans la province argentine : trois crimes, trois affaires jamais élucidées qui prennent la poussière dans les archives de l’histoire judiciaire. Des faits divers, comme on dit cruellement, qui n’ont jamais fait la une des journaux nationaux.

Les victimes sont des jeunes filles pauvres, encore à l’école, petites bonnes ou prostituées : Andrea, 19 ans, retrouvée poignardée dans son lit par une nuit d’orage ; María Luisa, 15 ans, dont le corps est découvert sur un terrain vague ; Sarita, 20 ans, disparue du jour au lendemain.

Troublée par ces histoires, Selva Almada se lance trente ans plus tard dans une étrange enquête, chaotique, infructueuse ; elle visite les petites villes de province plongées dans la torpeur de l’après-midi, rencontre les parents et amis des victimes, consulte une voyante… Loin de la chronique judiciaire, avec un immense talent littéraire, elle reconstitue trois histoires exemplaires, moins pour trouver les coupables que pour dénoncer l’indifférence d’une société patriarcale où le corps des femmes est une propriété publique dont on peut disposer comme on l’entend. En toute impunité.

À l’heure où les Argentins se mobilisent très massivement contre le féminicide (1808 victimes depuis 2008), ce livre est un coup de poing, nécessaire, engagé, personnel aussi. Mais c’est surtout un récit puissant, intense, servi par une prose limpide. »

Selva Almada part en quête d’introuvables vérités avec ce livre. Marquée dans l’enfance par l’annonce de l’assassinat d’une jeune fille, la liste des noms des victimes s’allongera terriblement au fil des mois et des années qui passeront. A partir de l’histoire de trois victimes, l’autrice va essayer de comprendre ce qui leur est arrivé. En rencontrant des membres de sa famille, du voisinnage ou encore en remontant dans ses souvenirs, c’est l’état d’un pays et la situation des femmes que Selva Almada présente. Une situation inacceptable qui peine à mener à la justice pour les victimes et les familles.

Les trois situations sont terribles, choquantes mais malheureusement courantes. Elles montrent des processus de prédation, de domination de certaines classes sur d’autres, des démarches officielles approximatives, des combats malheureusement perdus mais qui ne sont pas forcément abandonnés. Car l’infructosité des recherches de Selva Almada est annoncée dès la quatrième de couverture. Mais, si ce manque de dénouement peut être frustrant pour certain·e·s lecteur·trice·s, la force de ce livre est plus globale : montrer une double injustice fréquente.

Arriver à la conclusion qu’être en vie est une chance en dit long sur la situation. Malgré de fortes moblisations depuis 2015, les féminicides restent très fréquents en Argentine et l’inaction des autorités, liée à un machisme très ancré, a à nouveau été mise en cause suite à l’assassinat d’Úrsula Bahillo, 18 ans, le 8 février dernier.

Je sors de cette lecture assommée par la colère et le choc, en même temps que le coeur habité par ces jeunes filles outragées et assassinées parce que femmes. Ce livre de combat, ce texte mausolée, est porté par une écriture forte et déterminée, humaine et juste. Une découverte qui me donne indéniablement envie de lire d’autres romans de Selva Almada pour y retrouver sa force engageante, sa sensibilité et son regard sur la société argentine.

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Et vous, quel autre livre dénonçant des féminicides conseillez-vous ?

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❤ « Rouge pute » de Perrine Le Querrec (La Contre Allée, 2020)

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Difficile de mettre un coup de cœur sur ce recueil de poésie. Parce que son sujet est immensément terrible, parce que les mots qui le composent le sont infiniment aussi. Mais ce coup de cœur représente ma conviction qu’il doit être lu par un maximum de personnes.

Quatrième de couverture : « Pendant plusieurs semaines, des femmes, des héroïnes, m’ont confié leur vie et leurs mots. Notre besoin commun de briser le silence et l’indifférence autour des violences conjugales et ses nombreux visages. […] C’est cela que vous allez lire. Perrine Le Querrec »

Chaque histoire, chaque épreuve est unique car chaque victime l’est, et pourtant elles font partie d’un ensemble : les violences faites aux femmes. Et la violence est multiple, elle vient du conjoint, mais aussi des regards extérieurs, des procédures, du système. Les témoignages transcrits en poésie expriment la douleur en même temps que le poids de la culpabilité pour beaucoup de ces femmes qui ont réussi à partir, à se sauver, littéralement.

Partir, c’est être celle qui empêche le lien entre les enfants et leur père. Dire, c’est remuer des vies voisines réglées, c’est presque déranger les autre, c’est faire face au jugement. Survivre, ce n’est presque pas un argument suffisant. Et après, jour après jour, il faut mettre un pied devant l’autre, avancer et tenter de se reconstruire, prendre sa revanche sur la vie, sur les mots, sur les coups. Alors que la peur est toujours là.

Ici la parole se libère. Ce sont cette douleur et cet espoir d’un meilleur demain que met Perrine Le Querrec en poésie. C’est difficile à lire, c’est littéralement glaçant, certains passages donnent la nausée, mais c’est là, c’est vrai, c’est réel et ça continue.

Ce recueil est infiniment nécessaire, alors que le confinement a malheureusement amplifié les violences, a renforcé le piège des bourreaux conjugaux, des bourreaux familiaux.

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Et vous, quel livre sur ce sujet voulez-vous mettre entre toutes les mains (adultes) ?

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