
Petite exception à mes vacances de blog de ce mois de décembre pour vous partager ma chronique du challenge bimestriel Un mot, des titres organisé par Azilis. Pour cette session, le mot très inspirant choisi était ombre. J’ai décidé, dans ce cadre, de découvrir une autrice suédoise que je ne connaissais pas, l’occasion également de partir en Scandinavie, région que je littexplore assez peu.
Quatrième de couverture : « Dans une petite île scandinave, une femme vieillissante se raconte. Un mari qui ne la désirait pas, pour qui elle ne fut que l’ombre de sa première épouse, une enfance brisée par une chute la laissant à jamais handicapée, et l’enfermement psychologique décuplé par l’insularité. Mais sa mémoire ne s’arrête pas là ! Son exigence peut-être, sa résistance sûrement lui permettent de déjouer les pièges de l’aigreur et du cynisme, de maîtriser la violence générée par la solitude et la jalousie. Quand enfin quelqu’un la considère, quand la fille de la première épousée s’attache à elle, quand cette adolescente la choisit comme confidente, tout semble basculer, la vie s’éclaire, l’instinct maternel, la complicité féminine se conjuguent et s’enflamment.
A travers ce personnage féminin aux multiples facettes, Christine Falkenland fait preuve ici d’une remarquable maîtrise narrative et d’une puissance romanesque incontestable tout en s’attachant au territoire psychologique avec une étonnante acuité. »
Ce roman raconte l’histoire d’une femme. Une vie marquée par un accident de jeunesse indélébile qui impacta ses espoirs d’amour et de mariage. Pourtant, un jour elle rencontre un homme parfaitement correct et courtois qui lui demande sa main. Mais cet homme est veuf et aimait – aime toujours – d’un amour absolu sa défunte épouse. La place à prendre n’est peut-être pas vraiment celle d’une épouse.
C’est l’histoire d’une femme en mal d’amour qui oscille entre raison et folie, qui se perd et s’enferme dans ses sentiments contradictoires. Un texte traversé par des combats sentimentaux, se disputant entre l’amour et la haine, la jalousie et le besoin d’exister pleinement. Moi-même, à la lecture, j’ai tangué entre différents sentiments contrastés, à la fois empathique et repoussée par cette femme qui, parfois, crée son propre malheur.
Si ce livre est très bien écrit et alterne avec aisance les épisodes passés et les situations actuelles à la manière du flux des souvenirs et des contrariétés présentes d’une vieille femme, je ne poursuivrais pas ma découverte de l’œuvre de Christine Falkenland, ses autres romans poussant a priori la gênance un peu trop loin pour moi.
Ils/Elles l’ont aussi lu et chroniqué : Pas d’autres chroniques trouvées pour le moment.
Et vous, quel livre auriez-vous choisi avec le mot « ombre » ?
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