
Gagnant du Grand prix du roman métis en 2018 pour Des ailes au loin – également sélectionné pour le prix de la Porte Dorée en 2019 -, Jadd Hilal revient avec un court roman initiatique qui appelle à la réflexion autant qu’au refus de l’obéissance systématique.
Quatrième de couverture : « Lorsque la guerre fait irruption dans son village, le quotidien d’Adel bascule. Parents divorcés, amis absents, il lui reste heureusement ses deux insectes imaginaires qui lui tiennent lieu de compagnons. Amené à prendre très vite des décisions qui le dépassent, Adel se retrouve dans un camp au milieu du désert où les combattants, ces grandes personnes, ont l’air d’enfants perdus et où le cheikh le force à agir en adulte. L’occasion pour Adel de s’interroger sur le regard que l’on porte sur lui, et de se forger, seul, sa propre identité…
Jadd Hilal signe ici avec fraîcheur le roman d’un apprentissage quelque peu décalé, en miroir de nos interrogations. »
Un garçon, Adel, est confronté à la guerre qui vient ravager son village. Il est séparé de sa mère et de son père, seul avec ses deux amis-insectes imaginaires. Fuyant des hommes menaçants, il se retrouve dans le désert, prisonnier de l’un des deux camps qui s’affrontent.
Je ne peux faire une chronique conséquente sur ce court roman (104 pages) sans en dire trop, je vais donc me limiter à l’essentiel.
La morale au coeur de ce roman initiatique ? La nécessité de se construire une identité, une volonté propre, d’exprimer son opinion et d’être en capacité de s’opposer à ce qui ne nous semble pas juste. Ne pas attendre de l’autre de savoir qui nous sommes, qui nous devrions être et ce que nous devons faire.
En s’affirmant face à l’adversité – faite de toute la complexité humaine -, Adel se découvrira et sortira de l’enfance.
Un court texte qui invite à un petit temps de méditation et de réflexion.
Ils/Elles l’ont aussi lu et chroniqué : L’horizon et l’infini • La cause littéraire
Et vous, connaissez-vous le Grand prix du roman métis ?
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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