Ce livre fut l’un des premiers que j’ai achetĂ©s de la maison d’Ă©dition. Pourquoi ? Car je milite au quotidien pour ne pas tuer les araignĂ©es. Oui, c’est aussi bĂȘte que cela. La lecture fut un voyage pour mes neurones, quelques rires tendus, des soupirs sur les chutes, des recherches de chutes, aussi, parfois.
PrĂ©sentation de l’Ă©diteur : « Les Ă©nigmatiques histoires dâAlex Epstein sont de petits poĂšmes en prose, parfois dâune seule ligne, souvent de moins dâune page. 87 fictions ironiques et philosophiques Ă la fois, qui peuvent se lire dâun trait ou bien se savourer Ă petites gorgĂ©es. DrĂŽles de paraboles mĂȘlant frĂ©quemment lâhistoire Ă lâimaginaire, elles explorent des thĂšmes liĂ©s aux anges, au mysticisme, Ă la mythologie, aux livres, Ă diffĂ©rents voyages, Ă la gĂ©ographie, aux animaux mystĂ©rieux⊠Leur briĂšvetĂ©, qui a pour effet dâobliger le lecteur Ă concentrer son attention, lui fait aussi prendre conscience de tout ce qui peut ĂȘtre dit en si peu dâespace. »
J’aime les livres composĂ©s de petites capsules littĂ©raires alors en feuilletant ce livre j’ai su que je ne pouvais en aucun cas quitter la librairie sans qu’il soit dans mon sac. AprĂšs sa lecture, je suis partagĂ©e. Et cela n’a rien Ă voir avec l’auteur ou avec son Ă©criture qui est trĂšs engageante qui nous attache aux pages, les unes aprĂšs les autres, revenant en arriĂšre parfois pour mĂ©diter Ă nouveau. Ce qui m’a fait dĂ©faut, ce sont mes lacunes en culture classique et plus particuliĂšrement vis-Ă -vis des textes mythologiques. Car Alex Epstein fait beaucoup de relation avec la mythologie et certains textes Ă portĂ©e religieuse.
Mais ne prenez pas peur et n’allez pas vous en prendre aux araignĂ©es, non non. MĂȘme si vous ĂȘtes dans la mĂȘme situation que moi, vous pouvez apprĂ©cier une grande partie des textes et si vous ne comprenez pas tout vous saurez imaginer les morceaux manquants et Ă©laborer votre propre conclusion, votre propre philosophie. Et vous saurez aussi (je dois bien l’avouer), googliser Ă la recherche de rĂ©ponses (plus ou moins satisfaisantes par ailleurs).
Alex Epstein, au fond, nous parle de l’humanitĂ©. De ses forces, de ses faiblesses, de ses travers et des Ă©preuves qui se prĂ©sentent Ă elle. En quelques lignes ou en quelques pages, il dĂ©peint des situations rĂ©alistes ou imaginaires pour nous parler des hommes, de ce qu’ils sont ou de ce qu’ils auraient pu ĂȘtre. Il joue avec les si pour mieux nous parler du prĂ©sent avec philosophie et humour noir, avec tendresse aussi parfois. Le travail littĂ©raire et poĂ©tique est autant dans les titres que dans les textes et cela en fait un ensemble qui ne peut laisser indiffĂ©rent, un ensemble dans lequel on peut revenir au fil des jours, des mois, des annĂ©es. C’est une invitation dans un voyage de la pensĂ©e, dans des hypothĂšses philosophiques qui ne donnent pas de rĂ©ponses directes, un voyage qui nous amĂšne Ă explorer diffĂ©rentes conclusions possibles.
S’il ne fait que 129 pages, vous en aurez pour de longues heures de questionnements et de rĂ©flexions, et parfois de simple lĂącher prise face Ă un instant. Une surprise, une dĂ©couverte qui mĂ©ritera que j’y revienne notamment avec un peu plus de bagage quant Ă la mythologie et Ă la philosophie.
Ils/Elles lâont aussi lu et chroniquĂ© : Pas de chronique trouvĂ©e pour le moment.
Et vous, prendrez-vous un billet pour ce voyage ?
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Je les prĂ©serve aussi, je les aime d’amour !
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Il faut des personnes comme toi vu la rĂ©action quasi automatique qui vise Ă les exploser… On parle du bien ĂȘtre animal tous les jours mais on oublie cette part des ĂȘtres vivants… Personnellement je n’irai pas jusqu’Ă parler d’amour, j’ai mĂȘme eu trĂšs longtemps une forte phobie pour les araignĂ©es. Mais je me suis forcĂ©e petit Ă petit Ă les approcher, Ă me renseigner pour me rassurer, et j’ai fini par rĂ©ussir Ă les attraper. Je ne tue aucun insecte ou assimilĂ© et mon conjoint en a la phobie, c’est parfois complexe Ă gĂ©rer. XD Donc un immense merci Ă toi pour ta protection vis-Ă -vis de ces espĂšces mal aimĂ©es ! đ
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Ma compagne en avait peur aussi, j’ai rĂ©ussi Ă la guĂ©rir. Quand on comprend mieux les petites bĂȘtes, on arrĂȘte d’en avoir peur. Et y a des photos macro qui sont magnifiques, ça rend les insectes et araignĂ©es magnifiques !
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C’est exactement ça, Ă plein de niveaux diffĂ©rents, la peur vient de l’incomprĂ©hension (saupoudrĂ©e de fantasmes). C’est naturel. Un grand bravo Ă elle en tout cas, car je sais que c’est vraiment pas facile ! J’irai voir les photos, ça me rend curieuse. đ
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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