Il y a des fois où le fait d’être tête en l’air me crée de belles surprises. Refermant ce livre, j’en voulais plus et je commençais à me demander comment ça pouvait se terminer ainsi… Et là j’ai compris que ce n’était qu’un premier tome. La fête dans ma tête s’est déclenchée et j’ai désormais hâte de connaître la date de parution du volume suivant ! Car c’est un récit difficile qui comporte, heureusement, des touches d’humanités salvatrices que nous propose Keigo Shinzo.
Quatrième de couverture : « Au cours d’une descente de police dans une maison close miteuse maquillée en salon de massage, le lieutenant Yamada rencontre Shiori, une lycéenne fugueuse qui lui rappelle sa propre fille aujourd’hui décédée. À peine raccompagnée chez elle par la police, Shiori disparaît de nouveau, fuyant les coups de sa mère abusive. Yamada part à sa recherche, mais la jeune fille désemparée trouve refuge chez un inconnu à la bienveillance plus qu’équivoque. »
Dans ce récit, l’auteur nous parle de la violence de la société japonaise contemporaine avec le personnage de Shiori, jeune fille ayant fugué de chez elle car sa mère se révèle violente, et que l’on rencontrera lors de la descente de la police dans une maison close. Que fait-elle ici ? Comment est-elle arrivée là ? Où va-t-elle aller ensuite ? C’est avec une conscience du danger que Shiori va malgré tout chercher des hébergements auprès d’hommes qu’elle ne connait pas.
De sont côté, le lieutenant Yamada croise Shiori lors de la descente de son équipe dans la maison close et son visage va le marquer, comme s’il voyait un fantôme. Un intérêt pour la jeune fille va naître et grandir, alimenté par un instinct de protection de père cabossé par la vie.
Les deux êtres sauront-ils se rencontrer, se comprendre et se faire confiance ? Sera-t-il possible de guérir du passé et de croire à nouveau aux lendemains ? Ce premier tome pose les premières pierres d’une histoire qui, j’espère, se révélera infiniment lumineuse. Pour moi, le coup de cœur dépendra du deuxième tome, il en très bonne voie à la fin de ce premier volume et n’attend que de se confirmer.
Si vous cherchez une nouvelle série à commencer et une maison d’édition indépendante à soutenir, Mauvaise herbe pourra pleinement répondre à vos attentes. De mon côté, vu la qualité de ce titre, je vais faire en sorte de découvrir un peu plus l’auteur.
Ils/Elles l’ont aussi lu et chroniqué : Cat’n Geek in Relative Land • Minimouth Lit • L’accro des bulles
Et vous, aimez-vous aussi cette maison d’édition ?
A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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Il va quand même falloir que je m’essaie aux mangas ! Celui-ci, alors ?
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Il peut être une belle porte d’entrée, ou aussi la série « Sunny », réaliste et concentrée sur l’enfance abandonnée/la protection de l’enfance. 🙂
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Merci pour ces conseils 🙂
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Avec plaisir. 🙂
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[…] publications relatives à la jeunesse japonaise. Après avoir beaucoup aimé le premier volet de Mauvaise herbe de Keigo Shinzo, je me suis naturellement orientée vers ce one-shot à la couverture […]
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