Les prix littéraires du mercredi #18

Nous nous retrouvons aujourd’hui, et comme toutes les semaines, pour un focus sur quelques prix littéraires décernés ces derniers jours. Pour ce dix-septième numéro, je vous propose un focus sur le Prix Artémisia.

« Le jury d’Artémisia décerne tous les ans un prix pour récompenser une femme auteure de BD, pour saluer son ouvre, l’encourager, rendre le travail des femmes dans la BD plus visible, lutter contre la discrimination passive, contre les multiples plafonds de verre qui continuent de limiter la percée des auteures, des dessinatrices, des scénaristes, des créatrices, de leur art, leur créativité, leur génie, etc. » Source

Je ne connaissais pas du tout ce prix littéraire et autant vous dire que je m’engage à lire toutes ces œuvres rapidement, par intérêt pour leurs contenus mais aussi en soutien à la cause que le prix défend.

 

  • Sous les bouclettes de Mélaka et Gudule, paru aux éditions Delcourt le 11 avril 2018, lauréat de la catégorie « Témoignage » 2019 :

sous_bouclettes_gudule_mélaka« C’est l’histoire d’une vie. La vie de Gudule.

Enfant rebelle, femme d’Arts et de Lettres, personnalité engagée, gaffeuse rigolote et attachante, elle se révèle à travers les petits moments de honte qui ont parsemé sa vie.

À la fois témoignage et hommage, Mélaka livre un récit bouleversant où elle raconte les tracas médicaux, le déclin et le chagrin avec beaucoup de tendresse et de dérision. »

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  • Hallali de Claire Malary, paru aux éditions de l’Œuf le 9 novembre 2018, lauréat du Grand Prix Artemisia 2019 :

couv-hallali-700x990« Un homme fuit une meute de loups. Une jeune femme fuit deux agresseurs. Deux chasses à l’humain qui se croisent.

Deux techniques de dessin qui se croisent puis se mélangent : encre et aquarelle.

Une nouvelle graphique muette servie par la force du noir et blanc et les nuances colorées de l’aquarelle. Émergence d’un talent brut dans ce premier livre de Claire Malary. Pour le plaisir des yeux. »

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  • Les grands espaces de Catherine Meurisse et Isabelle Merlet, paru aux éditions Dargaud le 21 septembre 2018, lauréat de la catégorie « René Dumont » 2019 :

grands-espaces-les-tome-1-grands-espaces-les« Catherine Meurisse a grandi à la campagne, entourée de pierres, d’arbres, et avec un chantier sous les yeux : celui de la ferme que ses parents rénovent, afin d’y habiter en famille. Une grande et vieille maison qui se transforme, des arbres à planter, un jardin à imaginer, la nature à observer : ainsi naît le goût de la création et germent les prémices d’un futur métier : dessinatrice. Avec humour et tendresse, l’auteure raconte le paradis de l’enfance, que la nature, l’art et la littérature, ses alliés de toujours, peuvent aider à conserver autant qu’à dépasser. Les Grands Espaces raconte le lieu d’une enfance et l’imaginaire qui s’y déploie, en toute liberté. »

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  • La terre perdue de Hanneriina Moisseinen, paru aux éditions Actes Sud l’An 2 le 17 janvier 2018, lauréat de la catégorie « Mémoire » 2019 :

51odgyq9evl« L’histoire se situe à la fin de la Seconde Guerre mondiale, en 1944, au moment où l’Union soviétique s’empare de la Carélie finlandaise.

Une femme, Maria, reste au village pour s’occuper de ses vaches. Un soldat qui perd la tête, sur le front, est considéré comme déserteur.

Récit poignant sur une tragédie universelle, où des photos des archives de l’armée finlandaise se mêlent aux dessins au crayon… »

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  • L’une d’elles d’Una, paru aux éditions Çà et là le 16 mars 2018, lauréat de la catégorie « Combat féministe » 2019 :

arton161-3f3c9« Un récit personnel dévastateur sur les violences faites aux femmes sur fond d’affaire de l’éventreur du Yorkshire, le tueur en série qui a sévi en Angleterre et tué treize femmes entre 1975 et 1980.

Nous sommes en 1977, Una a douze ans et vit dans le West Yorkshire. Un assassin sème la panique dans la région en s’attaquant à des femmes isolées, en majorité des prostituées. La police peine à résoudre l’affaire – en dépit de milliers d’heures passées à la recherche du tueur et alors que les forces de l’ordre ont interrogé plusieurs fois le meurtrier sans le savoir. L’incapacité des policiers à trouver le coupable soulève l’indignation à travers le pays. Dans la période où ces meurtres ont eu lieu, Una a été victime d’une série d’agressions sexuelles, agressions dont elle s’est par la suite sentie coupable.

Retraçant son histoire personnelle, expliquant les raisons des ratés de l’enquête, fournissant des statistiques édifiantes sur le degré d’impunité des hommes coupables de féminicides et d’agressions sexuelles, L’une d’elles explore ce que signifie grandir dans une société où la violence masculine n’est jamais remise en question. Avec le recul, Una décrypte ce qui lui est arrivé il y a une trentaine d’années, se demande si quelque chose a vraiment changé et questionne nos sociétés qui imposent aux victimes de ces violences d’en payer elles-mêmes le coût. »

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Et vous, des livres récemment primés vous font-ils envie ?

5 réflexions sur “Les prix littéraires du mercredi #18

    • J’avoue que ce prix et ses lauréats sont très intéressants. Je n’avais absolument pas entendu parler d’ « Hallali » avant de le voir à cette occasion et je dois dire qu’il m’intrigue aussi ! 😀

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